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3 choses à savoir quand on accompagne les jeunes

Parce qu’accompagner des jeunes, c’est un chemin semé de surprises, de défis, et parfois de moments où tu te dis : « Je suis vraiment à ma place ! » et d’autre fois « Suis-je vraiment utile ? ».

Et si tu es là, en train de me lire, c’est que tu as déjà à cœur de faire de ton mieux pour les aider à grandir, progresser, réussir et s’épanouir.

Que tu sois thérapeute, coach, mentor, prof, animateur… il y a trois vérités qu’il est essentiel de garder en tête lorsque l’on intervient auprès des jeunes. Elles t’aideront à rester motivé, à lâcher prise quand il le faut, et surtout à savourer chaque petit pas vers la réussite : pour ne pas te perdre en route et te mettre trop de pression.

Je ne peux pas aider tout le monde (et c’est une bonne chose !) 🥲

Il est naturel de vouloir aider chaque jeune qui passe par ton accompagnement. Après tout, c’est ce pour quoi tu t’es formé, c’est ta mission, ton objectif ! Mais il est fondamental d’accepter que tu ne peux pas tout faire. Non seulement tu ne peux pas aider tout le monde, mais tu ne dois pas non plus essayer de le faire.

💡 Pourquoi ? Parce que nous avons tous nos limites, nos forces et nos compétences spécifiques. Et c’est OK.

Exemple : imagine que tu sois super doué pour aider les jeunes à retrouver leur motivation, mais que tu n’aies pas les outils pour les accompagner sur des problématiques de gestion du stress. Est-ce que ça fait de toi un mauvais accompagnant ? Absolument pas ! Cela veut juste dire que tu excelles dans certains domaines et que d’autres pros auront les clés pour d’autres sujets. Si tu essaies d’être partout à la fois, tu risques de te noyer et d’épuiser tes ressources.

D’ailleurs, certains jeunes ne seront pas réceptifs à ta manière de faire, et c’est aussi une réalité à accepter. Comme pour toute relation humaine, il y a des connexions qui se créent… et d’autres non. C’est un peu comme essayer de brancher deux câbles qui ne sont pas compatibles. Rien ne sert de forcer !

La double facette du pro : Non seulement tu ne peux pas aider tout le monde, mais il est aussi important de reconnaître que tu n’es pas censé tout savoir faire. C’est ce qui rend ton accompagnement unique et sincère. Avoir cette humilité de dire « Je ne sais pas tout » t’ouvre aussi à la collaboration avec d’autres pros et renforce la qualité de ton travail. Cela te permet aussi de te concentrer sur ce que tu fais de mieux, et ça, ça fait toute la différence ! 

Les résultats ne dépendent pas que de moi (qu’ils soient bons ou mauvais) 🫣

Ah, les fameux résultats ! C’est souvent là que la pression commence à monter. Quand un jeune progresse, c’est le bonheur. Tu te dis que ton accompagnement a porté ses fruits, et c’est vrai… en partie ! Mais il est essentiel de se rappeler que les bons résultats ne dépendent pas uniquement de toi. Il y a tellement de facteurs à prendre en compte : l’implication du jeune, le soutien de son entourage, son environnement scolaire, ses propres efforts, etc. Tu as joué un rôle, mais tu n’es pas le seul.

À l’inverse, quand les résultats sont décevants ou qu’un jeune stagne, il est tentant de se blâmer. Là encore, les résultats ne dépendent pas que de toi. Parfois, un jeune traverse des moments difficiles (conflits familiaux, problèmes de santé, stress scolaire) qui viennent brouiller ses progrès. Même si tu mets en place les meilleures stratégies du monde, ces éléments peuvent influencer son cheminement de manière significative.

La double facette du pro 🧘‍♀️ : Que les résultats soient bons ou mauvais, il est crucial de ne pas tout ramener à ton propre travail. Prends du recul et reconnais que tu es un maillon dans une chaîne plus large. Si ça marche bien, génial ! Félicite-toi, mais n’oublie pas de reconnaître le rôle actif du jeune et des autres facteurs en jeu. Si ça marche moins bien, analyse la situation avec bienveillance envers toi-même et pose-toi cette question : « Ai-je donné le meilleur de moi-même dans ce contexte ? » Si la réponse est oui, alors tu as fait ta part.

Je fais de mon mieux en étant qui je suis (et c’est déjà beaucoup) 🫶

L’accompagnement des jeunes, c’est un domaine où l’on peut facilement se comparer aux autres. « Tel pro a l’air super organisé », « Untel est toujours plein de bonnes idées », « Cette formatrice sait tellement bien capter l’attention des jeunes »… Stop ! Comparer, c’est la voie royale vers le doute et l’épuisement. Ce qui fait la richesse de ton accompagnement, c’est toi, avec tes qualités, tes compétences, ta personnalité et ton expérience.

On a souvent l’impression qu’il faut être parfait, tout savoir, tout maîtriser. En réalité, c’est en étant toi-même, avec tes forces et tes imperfections, que tu accompagnes le mieux. Ce qui va créer la connexion avec les jeunes, c’est ton authenticité. Pas besoin de te transformer en quelqu’un d’autre ou d’essayer de correspondre à une image idéalisée du « parfait accompagnant ». Et puis tu ne le sais pas, mais j’ai entendu dire que quelqu’un trouvait que toi aussi, tu étais « plus » que lui 🙂

La double facette du pro 🪩 : Quand tu es toi-même, non seulement tu fais de ton mieux, mais tu deviens aussi un modèle pour les jeunes. Tu leur montres qu’on peut réussir tout en restant fidèle à qui l’on est. C’est une leçon puissante ! En étant vrai, tu permets aux jeunes de se sentir en confiance, d’oser être eux-mêmes, et c’est là que l’accompagnement devient vraiment transformateur.

En conclusion 🎬

Accompagner les jeunes, c’est un job du cœur, plein de défis et de remises en question.

Ces trois points en tête – accepter que tu ne peux pas tout faire, te rappeler que les résultats ne dépendent pas uniquement de toi, et rester toi-même –  permet d’avancer avec confiance et légèreté 🌟.


À très vite !

Fany

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